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Comment choisir sa tenue de scène ?

Comment choisir sa tenue de scène ?

Trop souvent négligée par les musiciens amateurs, la tenue de scène est pourtant une composante essentielle du show. Si elle ne doit pas primer sur la qualité musicale, elle est ce petit plus qui peut faire d’un artiste de valeur, un véritable phénomène artistique. Et pour les plus grands faire partie de leur imagerie. Ainsi la veste de cuir jaune et le pantalon blanc restent pour toujours associés à Freddie Mercury, le gant pailleté et les chaussettes blanches à Michael Jackson par exemple.

Voici quelques conseils pour trouver un costume taillé pour le showman qui est en vous, selon votre style. Mais souvenez-vous, quel que soit votre choix, l’essentiel est d’être à l’aise et de s’assumer.

Trop souvent négligée par les musiciens amateurs, la tenue de scène est pourtant une composante essentielle du show. Si elle ne doit pas primer sur la qualité musicale, elle est ce petit plus qui peut faire d’un artiste de valeur, un véritable phénomène artistique. Et pour les plus grands faire partie de leur imagerie. Ainsi la veste de cuir jaune et le pantalon blanc restent pour toujours associés à Freddie Mercury, le gant pailleté et les chaussettes blanches à Michael Jackson par exemple.

Voici quelques conseils pour trouver un costume taillé pour le showman qui est en vous, selon votre style. Mais souvenez-vous, quel que soit votre choix, l’essentiel est d’être à l’aise et de s’assumer.

Le no-look : une démarche artistique

Ex : art rock, hardcore, post-rock, grunge

Votre tenue de scène n’est pas anodine. Le simple fait d’opter pour le no look – comprenez par là des vêtements les plus neutres possibles, à l’instar de Radiohead, ou un look volontairement débraillé, peut être interprété comme une démarche artistique, voire une rébellion contre la superficialité, ou du grunge dans les années 90 qui se posait comme alternative à l’exubérance du hair-metal. Si vous êtes adepte de cette sobriété, vous pouvez aussi opter pour un t-shirt à message ou même à l’effigie de votre groupe.

L’exubérance : attirer le regard à tout prix ?

Ex : pop baroque, pop internationale, glam rock

Ne sacrifiez jamais votre confort de jeu. Une cape longue comme une traîne façon Liberace, à col entonnoir et fourrure à faire défaillir un militant de la PETA est par exemple déconseillée. Vous devez rester libre de vos mouvements et pouvoir jouer sans être entravé. Madonna en a fait la triste expérience aux Brit Awards 2015 en chutant à cause de sa longue cape. Et là, le fait que vous soyez habillé en Armani ne vous est d’aucune utilité quand vous subissez la loi de la gravité. Deuxième critère : l’amour propre. Là aussi, il est question de confort, mais cette fois, avec votre image. Alors, avant d’endosser un costume de renard comme Peter Gabriel ou de Donald Duck comme Elton John, assurez-vous que vos collègues de bureau ne sont pas dans la salle.

Le look coordonné

Ex : new wave, art pop, musique électronique

La bonne idée pour un groupe peut être d’adopter un look commun, qui sera votre uniforme, votre identité. Une telle décision fait sens si votre idée est de présenter le groupe comme une entité indivisible, qui efface les individualités. Les exemples sont nombreux : Kraftwerk, Blue Man Group, Devo.

Le décalage ou l’art du contrepied

La vraie bonne idée, c’est l’art du contrepied, le coup de pied dans les stéréotypes. Prenez les Suédois de The Hives : leur garage punk nerveux évoque sueur, adrénaline et t-shirts auréolés. Or, leur imagerie est totalement à l’opposé avec leurs costumes monochromes tirés à quatre épingles et délicieusement rétro. De même, même si l’on ne s’en étonne plus, Angus Young d’AC/DC, endossant un costume d’écolier pour faire du boogie-rock, convenez que l’image était étonnante au premier abord…

La couleur

Une couleur unique : l’impact peut être réussi si vous poussez le détail jusqu’à assigner celle-ci à vos instruments ou au décor de scène. Prenez Jack White. Inspiré par le mouvement De Stijl, il choisit des couleurs différentes pour chacun de ses projets et l’applique à ses tenues, à ses clips, etc. : rouge/blanc/noir pour les White Stripes, bleu en solo, ocre pour les Raconteurs, etc.

Se cacher pour mieux se montrer

Certains poussent le concept de la désacralisation de l’individu au point de le réduire à un numéro (Slipknot), un concept (Ghost), une mise en scène grandguignolesque (Lordi, Gwar, Kiss) en se cachant derrière des masques et/ou du maquillage. Vous pouvez aussi opter pour un maquillage distinctif plus discret, tribal ou artistique, comme le pratique le groupe français Hyphen Hyphen reprenant l’idée des précurseurs Adam Ant (maquillage indien), Alice Cooper (les yeux noirs) ou David Bowie (l’éclair).

L’accessoire ?

Les exemples et idées à glaner sont nombreux pour les accessoires devenus iconiques en étant associés à certaines stars de la musique, depuis les Chelsea Boots des Beatles jusqu’aux bretelles de Pete Doherty en passant par le chapeau de Slash, les Converse de Kurt Cobain, les lunettes de Buddy Holly…

La dernière option

L’absence de tenue, qui en soit, en est une : la semi-nudité (dans le respect des mœurs) à l’instar d’Iggy Pop, torse nu la moitié de l’année ou les Red Hot Chili Peppers préservant la bienséance à une chaussette près…

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